On ne voit venir aucune réforme sérieuse alors que le déficit annoncé pour l'an prochain est de même ampleur que celui du régime vieillesse (...). Le résultat de la politique attentiste est que la trésorerie du régime général de la Sécurité sociale sera autorisée à porter sa dette à court terme de 36 milliards d'euros cette année à 42 l'an prochain. Face à un tel niveau et à un tel rythme de dégradation des finances publiques, on est surpris d'entendre Henri Guaino, conseiller très écouté du président, répéter sans cesse que ce n'est pas le moment d'adopter une politique de rigueur.Bah, ce n'est qu'une année de perdue, une de plus, avant la faillite finale. Une de perdue, aucune de retrouvée. Sarkozy est comme ses prédécesseurs : en bon socialiste de droite, il est là pour faire du social : Alzheimer, insertion ("contrat unique d'insertion", " Grenelle de l'insertion"), etc., sans se soucier des finances. Le Sécuraptor gallicus peut continuer son oeuvre destructrice, en attendant d'être remisé au musée des horreurs.
2.10.07
Le temps qui passe ne se rattrape guère, le temps perdu ne se rattrape plus...
Triste écho dans les Echos du jour : Sécu : une année perdue :
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1 commentaire:
Aucun rapport avec la sécu mais le titre évoque immédiatement pour moi une très belle chanson de Barbara que j'affectionne tout particulièrement.
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